Publié le 27 Juin 2008

J’ai franchi la frontière de la grande ruche bétonnée avec hésitation.

Comme si je vendais mon âme.

J’ai tout de suite perçu l’incongruité de ma réaction.

Ce n’est qu’une ville…

Et je vivais en ville ! Alors quoi ?

Cependant, je crois comprendre ce qui justifie mon malaise. Ce sont les vides.

Parmi eux, le plus dérangeant est le silence.

Cette absence de bruit engraisse mon angoisse. Ça rend l’atmosphère si dense

qu’il me pèse comme la pression des profondeurs marines.

Je me surprends à avoir le souffle qui me manque.

Je m’arrête.

Il faut que je respire …
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Rédigé par nkarna

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Publié le 15 Juin 2008

Il est indispensable que je cesse de me tenir à distance de la ville. Que j'arrête de fuir.
J'ai peur de ce que je pourrais bien trouver, mais, si la solution est là-bas.
Et puis ce sera plus simple pour moi de me mettre en sécurité.
Je vais quand même attendre le jour pour y aller.
Demain, je dois pénétrer la zone urbaine.
J'ai pas le choix...
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Rédigé par nkarna

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