Publié le 27 Avril 2008

Pris de folie, j'ai tout cassé dans la maison.
Je n'avais plus conscience de rien, j'avais mal, c'est tout.
Ce n'est pas juste. Rien n'est juste.
Subitement, je m'effondre. Je commence à pleurer comme une tache.
Les larmes s'échappent de mon corps, à l'image d'une rivière en crue.
Je force pour me reprendre, que ça s'arrête. Mais rien n'y fait.
Alors, je finis par m'abandonner, je pleure comme au premier jour.
Huit années plus tôt.
Jamais, je n'aurais dû te perdre.
Jamais...

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Rédigé par nkarna

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Publié le 17 Avril 2008

Tout allait bien. Mais ...
Subitement, une poussée délirante me submerge. Je vois de drôles de choses, des images agressives, violentes. Je suis paniqué, comme enfermé en moi-même sans échappatoire.
De la lumière, c'est la fenêtre. Je veux sauter...
Mais soudain, le visage de Saafina est apparu.
Elle est là, devant moi. Si réelle.
Je pensais avoir oublié les traits de son visage. Elle semble si vivante. Je suis perdu.
Je l'aimais tellement, je l'aime encore. J'ai senti une défaillance de mon cœur.
Je veux la toucher, je veux qu'elle me parle, qu'elle me dise qu'elle est là pour moi.
Je veux pas qu'elle parte encore.
Mais c'est pas possible, elle est morte il y a huit ans.
On était tout l'un pour l'autre et elle est morte.
Je veux pas être déchiré une deuxième fois.
Saafina !

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Rédigé par nkarna

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Publié le 11 Avril 2008

J'ai marché quatre jours avant de tomber sur cette maison.
Elle est grande, sûrement des riches qui habitaient là.
Je ne me suis pas gêné, j'ai fouillé partout comme un voleur. Dans une chambre, j'ai trouvé une cigarette. Du genre qui fait rire bêtement.
J'ai jamais fumé de ma vie. Mais là, je m'en fous.
Je prends mon temps, je m'installe, relax.

Je veux oublier ... tout oublier.

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Rédigé par nkarna

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Publié le 2 Avril 2008

Un loup !
C'est un loup !
Je n'ai vu qu'une ombre.
Mais, cela a suffi pour que mon corps se refroidisse d'un coup.  Mes jambes flanchent. Il faut que je me ressaisisse. Que je me traîne à l'abri.
J'imagine le bestiau. Avec une bouche grande comme un gouffre et des dents surdimensionnées. C'est la bête du Gévaudan, le fossoyeur des plaines.
Je l'entends qui renifle ! il a senti mon odeur. J'ai peur ! j'ai peur !
Et en général, ces choses ne vivent jamais seules.
Là-bas, au-dessus des rayonnages brico ! la lucarne.
Je saute sur une étagère, et m'engouffre dans la petite fenêtre.
Mon sac me gêne un instant, mais je passe.
Maintenant, cours ! cours ! cours !

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Rédigé par nkarna

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