Publié le 29 Février 2008
Je suis entré en courant et je me suis jeté, tel un morfal, sur les vivres. Pas de produits frais évidemment, mais les conserves ne craignaient rien.
Incroyable ! Les machines à froid étaient encore actives. Il y avait toujours de l’électricité.
Peut-être qu’en fin de compte je n’étais pas si seul que ça. Dans d’autres régions, il y avait sûrement des survivants qui tentaient de garder le monde sur ses pieds. J’espère que ce ne sont pas
les mêmes qui l’ont bousillé.
Je pensais faire de cet endroit mon refuge. Après tout, c’est pas le proprio qui va venir revendiquer.
J’étais si occupé à me goinfrer, que je n’ai prêté attention à rien.
C’est au moment où je plongeais ma main dans une boite de cassoulet à la graisse de canard, que j’ai entendu le grognement.