La proie.
Publié le 2 Avril 2008
Un loup !
C'est un loup !
Je n'ai vu qu'une ombre.
Mais, cela a suffi pour que mon corps se refroidisse d'un coup. Mes jambes flanchent. Il faut que je me ressaisisse. Que je me traîne à l'abri.
J'imagine le bestiau. Avec une bouche grande comme un gouffre et des dents surdimensionnées. C'est la bête du Gévaudan, le fossoyeur des plaines.
Je l'entends qui renifle ! il a senti mon odeur. J'ai peur ! j'ai peur !
Et en général, ces choses ne vivent jamais seules.
Là-bas, au-dessus des rayonnages brico ! la lucarne.
Je saute sur une étagère, et m'engouffre dans la petite fenêtre.
Mon sac me gêne un instant, mais je passe.
Maintenant, cours ! cours ! cours !